Nos partenaires
Ils nous font confiance…
S’imposant actuellement comme une valeur sûre et énorme de l’économie camerounaise, le secteur de l’élevage, participe ainsi à près de 165 milliards de francs CFA à la formation du Produit Intérieur Brut et procure des revenus à avoisinant 30% de la population rurale.
Autrefois considéré comme une activité identitaire pour les éleveurs respectant les traditions, l’élevage connaît désormais l’intervention d’une nouvelle génération d’opérateurs en quête de revenus qui se comptent parmi les fonctionnaires, les jeunes diplômés chômeurs et les opérateurs économiques avérés. Il représente pour les populations qui n’ont accès ni à des services financiers fiables ni à la capitalisation foncière, une façon de former une épargne sûre…
Faisant partie des cinq zones agro-écologiques que compte le grand nord et le grand sud Cameroun à côté de la zone sahélienne (extrême-nord, nord et une partie de l’Adamaoua) ; la zone de savane de basse altitude sur le plateau de l’Adamaoua et une partie du centre ; la zone de savane humide d’altitude (ouest, nord-ouest) ; la zone forestière (centre, sud et est) ; la zone des mangroves (littoral, sud-ouest) ; la zone des hauts plateaux, d’une superficie de 31 192 km2 a une pluviométrie de 1 500 à 2 000 mm/an, (soit 180 jours de pluie sur 365 que comptent l’année).
Doté de sols très fertiles et propices aux activités agricoles, jeunes sur fortes pentes, lessivés dans les vieux plateaux, horizon B d’illuviation – l’accumulation progressive de diverses substances (éléments organiques ou minéraux) dans l’horizon d’un sol sous l’action de l’écoulement hydrique vertical ou horizontal…
L’agro-écologie à l’Ouest est différenciée par la fertilité des sols, le climat et le type d’occupation humaine. L’étude des pratiques agricoles ici met en évidence l’existence de 5 champs; le champ est défini comme une portion solidaire de terroir gérée par une unité de production selon des systèmes de culture agronomiquement proches : le champ d’arachide, sur les terrains les moins favorables, sans intrants, à cultures rustiques, cycle unique et jachère fréquente; le champ vivrier, sur terrains plus favorables, à cultures exigentes sur un ou deux cycles et à jachère rare ou absente; la caféière ombragée, culture de l’homme, encadrée, auquelle on conjugue l’association vivrière, macabo-taro, maïs, haricot; le champ de lisière de raphiale, aux associations vivrières simplifiées et intensifiées; la raphiale, palmeraie qui produit matériaux de fabrication et boisson traditionnelle. De plus, le développement du maraîchage introduit de nouvelles normes de productivité, la moitié de la production étant exportée…
Ils nous font confiance…